lundi 30 juillet 2012

Le temps passe, et passe, et passe...

Chers amis bloggeurs, je m'excuse pour le silence de ces derniers temps ! Malheureusement les vacances ont été de courte durée et sont désormais finies pour moi. Il est temps que la vie reprenne ses droits, au détriment de mes petites plantes :(

Je ne pensais vraiment pas que tenir un blog prenait autant de temps, et du temps en ce moment, je ne vais plus en avoir beaucoup... J'ai quelques projets en tête, et pour les réaliser, je dois m'enfermer et bosser, bosser encore... Tout en n'oubliant pas bien sûr d'arroser mes protégées !

Tout ça pour vous dire que je vais être peu présente pour les trois mois à venir... Mais rassurez-vous, ce n'est que pour mieux revenir ! J'espère vous retrouver avec plaisir, et en attendant, voici des nouvelles de mon papyrus que vous avez découvert ici et qui a bien poussé.





A très vite pour de nouvelles aventures chez Passiflore ! 

Bisous fleuris

lundi 23 juillet 2012

Le kumquat de maman

Ma maman est une grande fan d'agrumes : non contente d'avoir deux citronniers et trois mandariniers, appartenant tous à des variétés différentes, elle possède également un petit arbre que j'aime beaucoup, un kumquat.

Le kumquat est originaire de Chine et de Malaisie : son nom signifie "petit agrume d'or". Il s'agit de l'un des rares agrumes à pouvoir vivre en intérieur et y produire de petits fruits ovales et comestibles. En outre, ses fleurs blanches produisent un parfum capable d'embaumer une pièce entière. Pourquoi s'en priver ?

Celui de ma maman vit sur notre terrasse et profite de l'air frais en compagnie de ses cousins.



Ses fleurs ont un parfum qui rappelle celui de la fleur d'oranger. L'odeur est très forte, même en extérieur ! J'ai vraiment envie d'en faire une bouture pour mon appartement afin de pouvoir en profiter moi aussi, mais il parait que c'est beaucoup plus difficile à bouturer qu'un citronnier.

Pour l'instant je n'ai guère le temps de faire ça. Je songe du coup à choisir la voie de la facilité, en m'offrant plutôt un calamondin, également connu sous le nom d'oranger d'appartement. En somme, une façon économique, jolie et originale de parfumer votre intérieur six mois sur douze !

Bisous fleuris

samedi 21 juillet 2012

Après le temps des fraises, voici venu celui des framboises !

En ce moment je traque les fleurs qui poussent partout dans le jardin de ma Maman. Après les gazanias sauvages, une nouvelle surprise, mais cette fois un peu provoquée quand même :)

Pour la petite histoire : il y a quatre mois de ça, mon papa a offert deux framboisiers à ma petite soeur. Nous les avons planté dans une jardinière et les avons laissé faire leur vie tous seuls. Ils ont poussé et poussé tant et plus, ils ont fait des feuilles et des épines à n'en plus finir... mais pas l'ombre d'un fruit, alors que les fraisiers achetés et plantés en même temps n'arrêtaient plus de fructifier ! 


Heureusement, la nature a tôt fait de reprendre ses droits, et nous comptons aujourd'hui plusieurs petites fleurs écloses ou sur le point de le faire :

Le premier de nos deux framboisiers

 Une grappe de fleurs de framboisiers

  Quelques boutons et quelques fleurs ouvertes + un bon paquet d'épines !


Je n'ai pas encore compté combien de framboises potentielles il y avait pour cette seule branche (car il y a aussi deux ou trois autres branches sur le point de sortir des fleurs).

Je ne pense pas qu'il y a assez de framboises pour envisager de faire des desserts avec... Mais qu'importe, rien n'empêche de foncer chez son épicier favori afin de lui acheter de quoi préparer cette délicieuse recette de tartelettes aux framboises (pour 4 personnes) :

Préchauffez votre four à 180° (thermostat 6). Mélangez 200g de farine, 80g de sucre en poudre, 100g de beurre et deux jaunes d'oeufs (avec les doigts, c'est mieux !). Lorsque la pâte est homogène, faite en une boule que vous placez à reposer au réfrigérateur pendant 30 minutes.

Etalez la pâte au rouleau, puis beurrez quatre petits moules à tartes. Garnissez chaque moule de pâte, piquez là à l'aide d'une fourchette, puis enfournez pendant 20 à 25 minutes jusqu'à ce que la pâte soit dorée. Laissez refroidir les moules, puis étalez de la crème pâtissière au fond et décorez de framboises fraîches, saupoudrez de sucre glace... Et voila un délicieux dessert d'été !

Bisous fleuris

vendredi 20 juillet 2012

Wanted ! Belle inconnue dans le jardin !

Aperçues, dans le jardin de ma maman, au milieu de l'allée gravillonnée dans laquelle les mauvaises herbes s'en donnent habituellement à coeur joie, jolies fleurs aux fins pétales jaunes orangés ressemblant à tournesol miniature.




Si vous reconnaissez ces demoiselles, merci de m'aider à mettre un nom sur ces jolies frimousses !

Bisous fleuris

dimanche 15 juillet 2012

Billes d'argile pour aloe fatigué

Il y a quelques semaines, j'ai découvert chez Plantine une nouvelle technique que je ne connaissais pas : la culture en billes d'argiles. Plantine avait notamment réussi l'exploit de sauver son aloe moribond en utilisant cette technique sur lui. 

Du coup, j'ai eu envie d'essayer avec mon aloe maculata, qui faisait sérieusement la tête depuis quelques temps, malgré son récent emménagement dans la coupe à aloès.

 De gauche à droite : aloe variegata, aloe maculata, aloe squarrosa


Tout d'abord, préparer le matériel : un contenant transparent étanche (ou percé et accompagné d'une soucoupe), et de l'eau additionnée d'un engrais adapté (ici, de l'engrais pour cactées).


J'ai sorti mon aloe de son pot, puis j'ai gratté la terre de façon à nettoyer ses racines. J'ai aussi coupé quelques racines mortes et les feuilles en fin de vie.


Le contenant doit être divisé en deux : dans le fond, quelques billes d'argiles immergées dans l'eau enrichie  d'engrais, puis une zone "sèche" plus importante dans laquelle les racines de la plante vont évoluer. L'usage d'engrais est primordial, car c'est lui qui va remplacer les nutriments contenus dans la terre.

Voici le résultat :



 Ma coupe à aloès dépossédée de l'un de ses colocataires


J'en ai profité pour faire un peu de ménage dans mes jardinières : haworthia limifolia a ainsi rejoint ses cousins les aloès (depuis le temps que je dis qu'il doit partir !), et la jardinière à cactus a accueilli un nouvel habitant,  mon cactus cierge tout de jaune paré.

Ma nouvelle coupe à aloès + haworthia

Ma nouvelle jardinière à cactus

 Deux nouveaux : sedum guatemalensis et cactus cierge de variété inconnue

Oui je sais : du sedum dans une jardinière à cactus. Alors que je viens enfin d'enlever l'intrus haworthia. Du calme, il ne s'agit que de boutures qui vont bientôt déménager dès qu'elles seront assez fortes !

Ma lourde tâche est accomplie pour aujourd'hui. Je vous donnerais des nouvelles de mon aloe !

Bisous fleuris

samedi 14 juillet 2012

Mon bananier nain

Ces derniers temps, j'ai tellement parlé de cactus et de succulentes que j'en ai oublié à quel point j'aimais aussi les plantes d'intérieur ! Heureusement, cette passion s'est rappelée à moi cet après-midi, à l'occasion de ma promenade mensuelle dans ma jardinerie préférée.

J'y ai vu de très beaux spécimens d'opuntia, de mammillaria et autres sedums divers et variés... Mais rien ne m'a particulièrement plu au point de craquer. En revanche, mon oeil a été attiré par ce bananier nain, que je me suis dépêchée de ramener avec moi : 

Mon bananier nain rempoté directement après achat dans un pot en terre (9cm de diamètre)

J'ai eu une expérience malheureuse avec un premier bananier que j'avais acheté à Ikéa il y a trois ans, et qui a gelé cet hiver : malgré un bon rempotage en règle au printemps et beaucoup d'amour, il n'est jamais reparti... Mais ça ne m'a pas découragé pour autant ! 

Le "musa acuminata" n'est pas à proprement parlé un arbre, mais plutôt une herbe géante appartenant à la famille des musacées et originaire de la péninsule indochinoise. Bien soigné, il peut mesurer jusqu'à 1,50 mètres en intérieur ! 

Le tronc du bananier nain est composé des anciennes feuilles, qu'il faut couper au fur et à mesure qu'elles sèchent.

Il faut savoir que c'est un vrai gourmand : il réclame un rempotage ou un surfaçage une fois par an dans un pot légèrement plus grand car il épuise rapidement son substrat, ainsi qu'un sol toujours humide en été (en hiver, arroser dès que le terreau est sec sur plusieurs centimètres). Vous pouvez aussi le cultiver sur un lit de billes d'argile.

En revanche, c'est un frileux : s'il apprécie de passer ses étés à l'extérieur, il faut le rentrer rapidement une fois l'automne venue. Il arrive à fleurir mais uniquement en serre chaude. Attention car il exige la pleine lumière mais sans soleil direct. 

Ce que j'apprécie particulièrement chez le bananier nain, c'est qu'il est très facile à bouturer, car il produit beaucoup de rejets que l'on peut prélever une fois qu'ils ont atteint une taille raisonnable. 

Dépaysement assuré (mais bananes non garanties), le bananier nain est toutefois une plante assez sensible : une nuit de trop ou un oubli d'arrosage et c'est la mort assurée. Débutants, passez votre chemin ! 

Bisous fleuris

jeudi 12 juillet 2012

Calendrier : rempotage des cactus et succulentes

Le rempotage des cactus et succulentes est à prévoir au mois de juillet. Pour mener à bien cette opération, il faut se munir :
  • d'un pot à peine plus grand que le précédent : prévoir tout de suite un très grand pot est inutile, car les racines des cactus et succulentes sont superficielles de façon à capter rapidement l'eau d'arrosage, et n'accrocheront ainsi pas suffisamment la terre.

  • de substrat spécial cactée : il s'agit uniquement d'un choix pratique, car ces substrats sont prêts à l'emploi et idéalement dosés en matériel drainant. Toutefois, vous pouvez choisir un simple terreau additionné de sable grossier (sable de Loire vendu au rayon aquariophilie).
Attention aux cactus épineux ! Pour les dépoter, prévoir une paire de gants très épais, et entourez-les au préalable de plusieurs couches de journaux.

N'oubliez pas les petits graviers au fond du pot ! Et rajoutez une couche de sable grossier en surface après rempotage. En outre, il est recommandé de ne pas arroser du tout ni avant, ni après l'opération : laissez passer 15 bons jours avant d'arroser de nouveau.

Bon rempotage ! 

Bisous fleuris

mercredi 11 juillet 2012

Fleur de Lys

Non, rien à voir avec l'héroïne du célèbre roman de Victor Hugo, "Notre Dame de Paris". Je parle d'un vrai bouquet de lys qui a été offert à ma maman et qui nous a gratifié de sa magnifique floraison et de son parfum enivrant tout au long de la semaine.

Aujourd'hui, les fleurs commencent à faner mais heureusement, j'ai pensé à prendre quelques photos quand elles étaient au sommet de leur beauté pour vous en faire profiter !



  

Depuis le Moyen Age, le lys blanc symbolise la pureté, ainsi qu'un amour admiratif et chaste. Un vers du Cantique des cantiques de l'Ancien testament, dit à son sujet "Je suis la fleur des champs et le lis des vallées". L'église catholique médiévale en fit même la fleur de Marie.

Et pourtant, il en existe de bien d'autres couleurs : rouge ou rose, il lance un défi à la personne à laquelle on l'offre : "Ose m'aimer !"

Les légendes grecques comptent qu'Héraclès eut un enfant avec une mortelle nommée Alcmène. Zeus prit l'enfant, devenu immortel, et le donna à allaiter à son épouse Héra : le bébé téta avec tant d'ardeur que du lait éclaboussa le sol, où il se transforma en fleur de lys.

Aphrodite, jalouse de sa blancheur plus pure encore que les écumes dont elle était issue, dota alors la fleur d'un pistil si énorme qu'on le compara... à une verge d'âne ! Le lys acquit alors une connotation grivoise, et fut associé aux fêtes dionysiaques volontiers libertines.

J'ai lu cette légende dans un petit livre très sympa qu'une copine m'a offert : 


Je vous le recommande car il est vraiment intéressant, et on n'y apprend beaucoup de choses sur les pouvoirs et les légendes des fleurs !

Bisous fleuris

samedi 7 juillet 2012

Jardinage du samedi après-midi

Il y a quelques mois maintenant que je tiens ce blog. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais l'un de mes premiers articles était consacré à mon dieffenbachia, qui, ces derniers temps, faisait un peu triste mine dans son pot en plastique. Comparé à ceux de ma maman, le mien avait l'air tout déplumé !

J'ai donc troqué son petit pot pour un plus grand en terre.

Les précédents occupants du pot en terre : deux dipladenia sanderi roses qui n'ont pas résisté à l'hiver

Mon petit protégé après rempotage

Une feuille en préparation

Le résultat est plus que satisfaisant : ce nouveau pot plus grand permettra à mon dieffenbachia de développer ses racines et d'avoir plus de place pour s'épanouir.

Puisque j'était lancée, je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin ! Je me suis donc attaquée au cas de mon peperomia obtusifolia : la semaine dernière déjà, je lui ai "coupé la tête" pour en faire une bouture (car il poussait beaucoup trop en hauteur à cause d'un excès de lumière).

Aujourd'hui, j'ai remarqué que sa terre était terriblement sèche, et c'était même creusée. Impossible de la rattraper, l'eau coulait en travers sans vraiment arroser la plante, les feuilles étaient toutes raplapla... Bref, j'ai décidé de la changer, car elle n'était plus adaptée.

A l'époque, je l'ai rempoté dans un simple terreau pour rempotage, qui s'est avéré ne pas être assez drainant pour ce peperomia

La terre s'est complètement rétractée à force de tous les arrosages

Après rempotage dans du terreau pour plante verte mélangé à un tiers de sable

Plus de trous ! Et de nouvelles branches en préparation !

Au final, cette opération rempotage a été rondement menée, sous l'oeil très attentif de mon lapin Gus ! 

Petit curieux !

Bisous fleuris

dimanche 1 juillet 2012

Que la lumière soit !


En ce jour de franche grisaille, parlons de soleil, parlons de lumière, parlons de l'emplacement idéal pour vos plantes d'intérieur !

Trouver le bon emplacement pour ses plantes est un vrai casse-tête chinois, car plusieurs facteurs entrent en jeu : place disponible, effet décoratif recherché, luminosité adaptée aux besoins des plantes concernées.

Une plante placée dans un endroit qui ne lui convient pas le manifestera de suite : feuillage "brûlé" et pousse en hauteur en cas d'excès de lumière, petites feuilles sur tiges trop longues dans le cas contraire... Voici quelques conseils pour trouver l'emplacement idéal.

En premier lieu, avant d'installer tout végétal, il convient d'évaluer la luminosité d'une pièce : la quantité de lumière dépend avant tout de son exposition, mais aussi de la saison, de la surface de la vitre, voire même de la présence d'un arbre ou d'un bâtiment.

Il faut aussi savoir que plus on s'éloigne d'une fenêtre, plus la lumière diminue : reculez une plante de 3 mètres et l'intensité de la lumière perçue par la plante sera... 9 fois moindre !

Une petite astuce : si vous pouvez lire une bonne partie de la journée à côté de votre plante sans avoir à allumer la lumière (idéalement, entre 10 heure et 16 heure), c'est que l'emplacement conviendra pour la majorité des plantes d'appartement. N'oubliez pas de bien vous renseigner à l'achat sur ses besoins en lumière !

Il existe quelques "trucs" simples pour augmenter la luminosité d'une pièce : peindre les murs d'une couleur claire, poser un miroir derrière les plantes (attention aux rayonnements directes du soleil tout de même), ou installer un éclairage artificiel (particulièrement en hiver, et avant et pendant la floraison).

Les plantes d'appartement ont également besoin que leur cycle soit respecté comme en milieu naturel, afin que leur bien-être et leur floraison soient assurés (si floraison il y a bien sûr) : il faut ainsi prévoir une période de repos de 2 mois, au cours de laquelle le temps d'éclairage sera réduit de 3 à 4 heures par jour, les apports d'engrais stoppés et la fréquence d'arrosage diminuée.

Voici quelques idées d'emplacements :

Pièce
Inconvénients
Avantages
Exemples d’espèces adaptées
Entrée
Courants d’air possibles, luminosité moindre spécialement en appartement
Plantes que l’on peut voir chaque jour et donc bien surveiller
Crassula ovata
Salon
Températures parfois chaudes et air trop sec
Espace et bonne luminosité en général
Ficus benjamina
Salle de bain
Espace limité, luminosité parfois faible
Bonne hygrométrie et chaleur
Croton
Cuisine
Espace compté
Chaleur
Epipremnum
Bureau
Eclairages et températures variables, soins irréguliers
Espace, mouvement, aération
Dracaena

Bisous lumineux !