mercredi 27 juin 2012

Parure de cactus

Je ne prétend pas être une pro des cactus et autres succulentes : certes je m'y intéresse, je les apprécie beaucoup, mais j'ai encore tellement à apprendre à leur sujet ! Preuve en est avec cette petite histoire :

Il y a deux semaines, en rentrant du travail, je suis inévitablement passée devant mon fleuriste préféré. Oui oui, celui qui se met sans cesse en travers de ma route ! 

Bref, ce jour là, ils venaient de recevoir une multitude de petits cactus... tous fleuris ! Du bleu, du jaune, du rose, du rouge... Et même du vert ! L'ensemble était si joli. J'ai même reconnu certains spécimens en ma possession et me suis dit "Chouette, ils vont fleurir comme ça !"

Ravie, émerveillée même, je me suis dirigée vers le fleuriste, prête à prendre toute la collection. Et là, grosse déception : "Mademoiselle, juste pour vous préciser, ce sont de fausses fleurs." DE QUOI ???

"Nous avons piqué de fausses fleurs dans ces cactus. Vous savez, un cactus qui sort toutes ses fleurs en même temps, c'est rare, voire même impossible !"

J'ai boudé un moment... et puis hier, en repassant devant leur étal, je me suis quand même fait la réflexion qu'ils étaient quand même jolis décorés de la sorte, vraies fleurs ou pas.

Le choix a été vite vu : j'ai pris ce petit cactus cierge tout de jaune paré.


Je compte l'intégrer dans ma  jardinière à cactus pour remplacer haworthia limifolia qui n'y a décidément rien à y faire, je pense que ses fleurs jaunes seront du plus bel effet. Et puis, peut être que cela poussera les autres à faire de vraies fleurs pour le coup !  

Bisous fleuris (de vraies fleurs cette fois !)

Nip/tuc version cactus

Depuis quelques weekends, je troque ma casquette de stagiaire étudiante contre celle de chirurgien esthétique... pour cactus ! Voici le malade : un petit echinocactus (enfin je pense).

L'echinocactus est une boule solitaire pourvue de nombreuses épines fines et blanches

A y voir de plus près, on distingue nettement des épines marrons en forme de crochets

Depuis quelques temps, j'ai pu observer que des sortes de croûtes sont apparues sur la surface de ce cactus. En relief, noires légèrement bordées de jaune, elles s'enlèvent facilement lorsqu'on les gratte, mais semblent "creuser" dans la chair...

Je me suis donc munie d'une pince à épiler bien désinfectée, afin de procéder à "l'épilation" de ce pauvre malheureux. Fière de mon travail (j'y ai passé presque toute une soirée !), je l'ai remis dans son pot pour l'oublier un peu et de le laisser se reposer.

Une semaine plus tard, quelle n'est pas ma surprise lorsque je découvre que de nouvelles croutes se sont formées sur les "traces" des anciennes... et que certaines sont même suintantes !

Allez, c'est reparti pour une deuxième épilation : cette fois, les croûtes que je retire ont la forme de petits "clous", comme des clous de girofle. Je vous laisse imaginer les trous dans mon pauvre cactus...

J'ai renouvellé l'opération une fois, deux fois... Aujourd'hui, les croûtes noires ont disparu, mais certaines plaies semblent avoir du mal à cicatriser :

 
On distingue nettement les blessures qui semblent en voie de cicatrisation (à droite), de celles qui ne le sont pas (à gauche).

Pour l'instant, monsieur est en salle de repos, avec interdiction de visites (histoire de ne pas refiler ses champignons à ses congénères). Guéri ? Pas guéri ? Le temps me le dira.

Bisous fleuris

mardi 26 juin 2012

Un nouveau pas si nouveau que ça

Vous souvenez-vous de mon cactus inconnu offert par une de mes collègues de travail ?

Et bien l'inconnu a désormais un nom... ainsi qu'un pot bien à lui !

Il s'agit d'une branche d'un aporocactus flagelliformis, sur laquelle semblaient de former de nombreuses racines aériennes. A l'époque, je l'avais simplement posé dans mon mini paysage désertique, en enterrant lesdites racines.

Voyant que de nouvelles petites racines sont apparues à la base de la branche, juste à l'endroit de la coupe, je l'ai piqué à la verticale dans un pot rempli de terreau pour cactées dans lequel se sont mélangés quelques graviers. Et surtout, pas d'arrosage !

En privilégié, Monsieur habite donc aujourd'hui son propre pot. Voici le résultat :

Ma bouture d'aporocactus flagelliformis
Il y a deux racines de visibles, et quelques unes d'enterrées
Je suis impatiente de voir le résultat ! D'autant plus que l'aporocactus est une plante très gracieuse, avec ses branches pourvues de minuscules piquants qui retombent en cascade, ainsi que ses fleurs roses, rouges ou orange. 

Voici donc un petit nouveau qui n'est pas si nouveau que ça !

Bisous fleuris

lundi 25 juin 2012

Racines aériennes ??

Je vous avais déjà parlé de mon kalanchoe calandiva rouge offert par deux copines. Pas de panique, il se porte à merveille !

Ce matin, en voulant l'arroser, j'ai fait une drôle de découverte : de l'une des branches de mon kalanchoe semble pousser... une racine !

La voyez-vous, toute fine et blanche, au milieu de toutes ces feuilles ?

J'ai lu quelque part que chez certaines espèces, lorsque des racines aériennes apparaissent, c'est le signe que la plante reçoit trop d'eau... Le kalanchoe fait-il partie des espèces concernées ? Mystère, mais la plus grande prudence s'impose !

Je vais attendre quelques temps et observer comment se développe cette racine... Et si plusieurs sortent, je vais peut-être tenter de réaliser une nouvelle bouture !

Bisous fleuris

dimanche 24 juin 2012

C'est la crise... du logement !

Nous en avions déjà parlé : mon appartement ne grandit pas proportionnellement à mes achats de plantes ! Et ces demoiselles ont beau être petites, il leur faut bien une place !

Crise du logement oblige, j'ai du mettre en place plusieurs "colocations". Mais ce n'est pas un mal, car au final, je trouve ces regroupements visuellement attractifs. C'est qu'ils en attraperaient presque la grosse tête à force d'attirer tous les regards !


 Première jardinière : les cactus + un intrus !


 
Mammillaria glochidiata et mammillaria pullihamata


Pour glochidiata, ce n'est plus l'heure de faire des fleurs... mais ce n'est pas grave, son grand frère pullihamata (?) veille bien sur lui (merci à Plantine pour le lien d'identification !)


 Et pour surveiller tout ce petit monde... il y a opuntia monacantha


 
Haworthia limifolia (que vous avez déjà rencontré  ici)


Haworthia limifolia est le grand intrus de cette jardinière à cactus : pour l'instant je le laisse ici, mais je compte bientôt me faire une coupe à haworthia avec mon longiana (qui pour le moment, habite encore dans son mini désert), et peut être un nouvel haworthia pour remplacer mon pauvre fasciata qui a malheureusement péri cette semaine... 

Je recherche quelque chose d'original, alors si vous avez des idées à me suggérer :)


 Ma coupe à aloès, que vous avez déjà vu ici


Aloé variegata, aloé maculata et aloé squarrosa


Un nouvel habitant a emménagé... il s'agit de mon aloé maculata, qui avait bien besoin de la compagnie d'autres aloès... les voila à présent tous réunis !


  


Du côté des "anciens" colocataires, rien de nouveau : variegata fait sa vie et pousse drôlement vite et haut ! Et squarrosa se multiplie petit à petit (deux "bébés" sont apparus). J'espère que maculata se plaira comme se plaisent ses frères dans cette coupe, et que la petite pousse que vous voyez au coeur continuera de s'épanouir.

Vous l'aurez compris, ce dimanche je suis très regroupements. Mais il reste quelques plantes qui résistent encore et toujours à cette idée !


 
Euphorbia  milii


Voici euphorbia milii, et ses délicates fleurs roses. Celui-ci est chez moi depuis une petite semaine, je l'ai acheté en remplacement de mon pauvre euphorbia mammillaris, que je n'ai pas réussi à sauver... Il ne va avec aucun de mes petits protégés, du coup, il reste seul ! Enfin, pas pour longtemps sans doute :)


Les nouveaux locataires de mes caches-pots Ikéa : pachypodium lamerei  et opuntia subulata 


Ces deux là vivent chacun dans leur pot, même s'ils sont à côté depuis que je les ai acheté. Et puis malgré leur petit pot, l'un et l'autre grandissent à leur rythme : subulata a pris déjà une tête de plus, tandis que lamerei multiplie les jeunes feuilles. 

 


Je ne sais pas trop quoi en faire... Ils n'iraient vraiment pas ensemble dans une coupe, et puis ils ont l'air bien là où ils sont... Tant pis, la crise du logement est résolue pour l'instant, alors ces deux-là ont encore un peu de répit avant de devoir faire pot commun !

Bisous succulents !

lundi 18 juin 2012

Tous nouveaux, tous beaux

Beaucoup de pertes chez Passiflore ces derniers temps... Allez hop hop hop, on se laisse pas abattre ! Et puis, difficile de résister lorsque l'on découvre de nouvelles espèces :)

Voici donc mes nouveaux petits :

 Mon peperomia caperata 'lilian'


J'ai acheté ce peperomia "mini modèle" chez un petit fleuriste de quartier, l'endroit même d'où vient mon haworthia fasciata. J'ai craqué de suite pour ses feuilles charnues et gaufrées, et ses drôles d'inflorescences jaunes en forme d'épi. Une plante originale comme je les adore !

Les peperomia sont originaires d'Amérique centrale et du Sud, et appartiennent à la famille des piperacées. 
Issus des forêts tropicales et subtropicales, ils apprécient l'ombre et l'humidité. De croissance lente, ils sont de fait les hôtes parfaits pour les terrarium. Mais attention aux excès d'arrosage ou de soleil !

Je ne pense pas l'installer dans mon terrarium pour le moment, j'attend d'abord de voir comment il évolue. A choisir, peut être que je tenterais de l'installer en suspension, avec d'autres peperomia pour lui tenir compagnie ! (j'ai justement un peperomia obtusifolia qui s'ennuie tout seul !)

 Un mammillaria ?

Comme un nouveau petit n'arrive jamais seul chez moi, voila le deuxième, avec sa fleur prête à s'ouvrir : pour l'instant, j'ai dans l'idée qu'il s'agit d'un mammillaria, mais j'ai quand même un doute... Enfin, je suis sûre que les as de l'identification qui sont parmi vous m'aideront à mettre un nom sur ces petites boules de piquants !


Je l'avais acheté pour décorer la chambre d'hôpital de mon papa, mais maintenant je ne sais plus quoi en faire... Des idées ?

Bisous piquants !

samedi 16 juin 2012

Plante de bureau... mais pas que !

Certaines plantes d'intérieur sont de culture si facile, et demandent si peu de soins, qu'elles ornent bien souvent les premiers appartements d'étudiants ou encore les bureaux et mêmes quelques fois... les centres commerciaux ! Non non, je ne parle pas des cactées et autres succulentes que j'affectionne particulièrement ! 

Je pense plutôt au Dracaena, cet adorable petit arbre que beaucoup confondent avec le Yucca. Pour être sûr de la plante en face de laquelle vous vous trouvez, passez le doigt sur le bord d'une feuille : s'il est parcouru de minuscules dents avec une impression de râpe, c'est un yucca, s'il est lisse, c'est un dracaena.

J'ai acheté mon Dracaena marginata il y a maintenant plus d'un an à Ikéa et malgré mon scepticisme à l'époque, je dois avouer qu'aujourd'hui, il se porte plutôt bien.

Il a l'air rachitique vu comme ça, mais il pousse le petit, il pousse !

 Il y a trois troncs sur lesquels se développent des jeunes pousses

Considéré à tort comme un palmier, le Dracaena appartient à la famille des agavacées. Originaire des forêts tropicales d'Afrique et d'Asie, il peut atteindre 2 mètres en intérieur avec de bons soins, bien qu'il pousse lentement (entre 10 et 15 centimètres par an). En revanche, seuls les sujets en extérieur produisent des fleurs, sous forme de hampes florales supportant de nombreuses étoiles couleur crème parfumées.

Le Dracaena marginata en particulier est pourvu d'un feuillage très graphique, de fines feuilles vert vif bordées de rose, qui retombent avec esthétique. 

Savez-vous que le nom Dracaena provient du grec "Drakaina" qui signifie "femelle du dragon" ? Pour la petite histoire, cela ferait référence à la forme "pachydermique" des sujets très âgés...

Question soin, le Dracaena nécessite un bon terreau pour plantes vertes. Le rempotage aura lieu au printemps tous les 2 à 3 ans au début, remplacé par un simple surfaçage lorsque le pot sera devenu trop gros. Pour ma part, je suis loin d'en être là encore car mon Dracaena est de taille extrêmement modeste !

L'arrosage doit avoir lieu régulièrement au printemps et en été, il est impératif de bien laisser sécher la terre entre deux. Vous pouvez aussi brumiser les feuilles, avec de l'eau non calcaire bien sûr. Durant l'automne et l'hiver, un à deux arrosages par mois suffisent.

Le Dracaena aime la lumière : à proscrire donc dans une pièce peu ensoleillée ! C'est également une des plantes les plus efficaces pour éliminer le formaldéhyde dans l'air de nos intérieurs.

En décembre, j'ai eu une grosse frayeur, lorsque toutes les feuilles du bas ont brusquement jauni et sont tombées. Pas de panique, il s'agit d'un phénomène normal : les vieilles feuilles du bas tombent tandis que de jeunes feuilles poussent au coeur, c'est de cette façon que la plante grandit. 

C'est en observant ses feuilles que l'on peut se faire un idée sur la santé d'un Dracaena : 

  • Elles sont tombantes ou se fanent : excès d'eau ou manque de lumière
Solution : en cas d'excès d'eau, stopper les arrosages et sortir la plante de son pot pour laisser sécher la terre (au besoin, en profiter pour la changer). Si le tronc est mou ou déjà pourri, il est malheureusement trop tard : il ne reste plus qu'à bouturer les parties terminales.


Pour ce faire, diviser les parties terminales en segments de 5 cm à planter dans du terreau pour semis. Laisser au chaud pendant 4 à 6 semaines, ne pas arroser... Ce n'est qu'une fois l'enracinement terminé que l'ont peut sortir les boutures à l'air libre.

En cas de manque de lumière, déplacer la plante. Attention, pas d'un seul coup pour éviter les traumatismes ! Il faut procéder par étapes, en rapprochant petit à petit le Dracaena de l'endroit désiré.

  • Elles jaunissent, mais aucune nouvelle pousse ne sort, des sortes de toiles blanches sont visibles entre les feuilles : attaque d'araignées rouges en vue
Solution : comme substitut à l'usage d'un insecticide, doucher le feuillage tous les jours pendant une semaine, en insistant bien sous les feuilles. 
  • Elles palissent et se décolorent, un duvet blanc cotonneux ou des sortes de gros points noirs en relief apparaissent sous les feuilles : attaque de cochenilles en vue
Solution : ôter manuellement les parasites à l'aide d'un coton imbibé d'alcool. Ou essayer cette astuce : vaporiser un mélange de liquide vaisselle et d'alcool à brûler sur le feuillage, laissez agir 30 minutes, puis rincer le feuillage. 


En conclusion, le Dracaena est une plante d'intérieur résistante et facile à entretenir. Son feuillage persistant en fait une plante très décorative 365 jours sur 365. Prodiguez lui de bons soins, et il vivra plusieurs dizaines d'années en pot. Les sujets particulièrement âgés cultivés dans des conditions optimales vous gratifieront peut être même d'une floraison exceptionnelle ! 

Bisous fleuris

samedi 9 juin 2012

Sauver mon euphorbe !

En ce moment, je dois avouer que je n'ai vraiment pas les doigts verts ! Après avoir perdu mon cactus inconnu, c'est mon euphorbia mammillaris qui s'y met...

Je l'ai acheté chez Truffaut en novembre dernier, il m'a plu tout de suite avec ses épines roses

Dernièrement, il avait même commencé à pousser, la preuve qu'il allait très bien

Et puis la semaine dernière, je l'ai trouvé en train de gentiment commencer à pourrir... Déprimant ! Avec le recul, je réalise mon erreur : l'arrosage par capillarité ! Retenir pour plus tard : jamais au grand jamais pour les cactus et succulentes, beaucoup trop "généreux" pour reprendre les termes de Plantine. Heureusement qu'il restait encore quelques parties vertes susceptibles d'être sauvées !

Procédure de sauvetage pour mon euphorbe (qui marche aussi pour tous les cactus) :
  • Couper soigneusement les parties saines de la plante avec un couteau fin désinfecté
  • Bien nettoyer la plaie, laisser couler un filet d'eau pour stopper le flux de sève
  • Laisser sécher les boutures (je les ai laissé sécher toute une la nuit)
  • Quand les plaies sont cicatrisées, enterrer légèrement les boutures dans un mélange de terreau et de sable SANS LES ARROSER
Voici le résultat :



Croisons les doigts !

Bisous fleuris

mercredi 6 juin 2012

Opération de la dernière chance pour futurs bonsaï

En ce moment c'est un peu la débandade chez mes petits protégés : entre mon cactus inconnu qui a rendu l'âme (je n'ai pas réussi à le sauver malgré mes efforts), mon euphorbia mammillaris qui s'apprête à suivre le même chemin, et ma feuille de saintpaulia qui ne donne aucun signe d'activité dans son mini jardin... La fée des plantes est probablement partie en vacances et en attendant, je me retrouve seule à pleurer mes disparus...c'est moche !

Et mes bonsaï qui refusent de pousser ! Du coup, je me retrouve avec deux graines de ginkgo biloba et de pinus pinea paresseuses... Autant ginkgo est précédé par sa réputation d'arbre à croissance lente, autant pinus, je n'en suis pas à mon premier essai, et c'est la première fois qu'il ne se passe rien...

Qu'à celà ne tienne, je tente un ultime essai, on ne pourra pas dire que je n'ai pas tout essayé.


J'ai déterré mes deux graines, puis les ai replanté dans deux pots provisoires, dans un terreau riche (et pas dans la terre de coco fournie initialement, dont vous pouvez appercevoir deux plaquettes en fond).


Bien au chaud dans leurs pots provisoires, arrosés avec soin, mes deux petits devraient rapidement germer. Enfin j'espère parce que je suis à deux doigts de laisser tomber cette fois !

Bisous fleuris

samedi 2 juin 2012

Étonnants aloès

Je ne vous apprend rien quand je vous parle des bienfaits de l'aloès. Il faut dire que c'est une plante étonnante... et multifonction ! 

Originaire d'Afrique et Madagascar, l'aloès produit deux substances : le gel, un mucilage clair issu du coeur de ses feuilles, et le latex, un suc jaune et amer produit par les petits canaux de l'écorce.

Ces deux produits ont des usages reconnus par la médecine d'aujourd'hui :

  • en application, le gel accélère la réparation des brûlures et traite diverses lésions cutanées, telles que le psoriasis,
  • par voie orale, le gel réduit le taux de glucose chez les diabétiques,
  • le latex épaissi a des effets laxatifs.
En outre, sa chair peut se consommer sous forme de cubes, telle quelle ou additionnée à certains mets, ou encore sous forme de jus. Enfin, l'aloès a des capacités dépolluantes. Et puis n'a t-il pas un port ravissant, avec ces feuilles épaisses qui retombent gracieusement ?

J'ai découvert les aloès, je vous le donne en mille... au "hasard" d'une sortie chez N&D. Depuis, je suis sous le charme :

 Mon premier aloe : aloe vera de chez N&D

Mon copain (encore lui !), m'a coupé quelques feuilles, soi disant pour que la plante concentre plus d'énergie à faire de nouvelles pousses. Visiblement ça a marché, mais à quel prix ? Mon aloe vera a quand même l'air un peu misérable avec ses feuilles sectionnées... 

 Il y a mis le temps, mais il a fini par me sortir une nouvelle pousse

Comme toujours quand je découvre une espèce, j'ai multiplié les acquisitions de sorte à avoir aujourd'hui une petite collection d'aloès dont je ne suis pas peu fière !

Mon aloe maculata (le troisième locataire de mes mini cache-pots Ikea)


Concernant celui-ci, je suis mitigée... En effet, outre sa disproportion évidente et le fait que les feuilles du bas sèchent au fur et à mesure, l'une d'elles semble attaquée par un champignon et je ne sais pas trop comment y faire face... 

Néanmoins, les feuilles restantes ont l'air de bien se porter pour l'instant, et deux jeunes pousses centrales font tranquillement leur bout de chemin.

 Ma coupe à aloès

 Mon aloe variegata, que vous avez déjà rencontré ici

Mon aloe squarrosa

Il y a encore de la place dans la coupe à aloès, et je sens que Vera ne dirait pas non à un rempotage en règle... affaire à suivre !

Bisous fleuris